Avant l’intervention

Les démarches avant l’intervention

La consultation avec le chirurgien

La première consultation est essentielle pour que le patient puisse expliquer ses motivations et ses attentes et que le chirurgien établisse le diagnostic sur la couche superficielle de la peau.

Le chirurgien, après un examen minutieux, prend en compte l’importance des surcharges graisseuses, l’état de la peau, les éventuels problèmes circulatoires, l’existence ou non d’une obésité. Ainsi, il pourra fournir des réponses précises aux questions du patient.

Au cours de ce premier entretien, le chirurgien appréciera l’élasticité cutanée, qualité essentielle pour la bonne réussite de l’intervention.

La rétraction cutanée est capitale, la peau doit suivre et se remodeler sur les nouvelles formes définies par l’intervention.
En matière de liposuccion, l’élasticité cutanée plus que l’âge du patient, permettra au chirurgien de présager de l’efficacité et de la réussite de l’acte chirurgical.

En effet la qualité de la peau est déterminante quant au succès de cette intervention. Si la peau est peu élastique mais que, seule une petite lipoaspiration est nécessaire, pas de problème. Si la peau se rétracte mal et que la silhouette nécessite une lipoaspiration importante, les résultats sont plus aléatoires. Il faut que le contrat soit clair entre le chirurgien et son ou sa patient(e) et que les limites de l’opération soit annoncées franchement.

Si le chirurgien juge qu’une liposuccion est réalisable, il pratique alors un bilan photographique.

Ensuite, il doit obligatoirement proposer deux documents écrits :

  • Un devis contenant les qualifications du praticien, le lieu de l’intervention et ses autorisations à pratiquer la chirurgie esthétique, les références de son assurance professionnelle et le prix de la lipoaspiration.
  • Un consentement éclairé, qui doit reprendre les différentes modalités de l’intervention (mode opératoire, anesthésie, risques et suites opératoire, résultat à attendre).

Après une période légale de réflexion de 15 jours, une date d’intervention peut être fixée. Une consultation de pré-anesthésie sera indispensable au minimum 48 heures avant l’intervention ainsi qu’un bilan sanguin.

La consultation avec l’anesthésiste

Un bilan pré-opératoire sera réalisé conformément aux prescriptions.

Le médecin anesthésiste devra être vu en consultation 48 heures minimum avant l’intervention.

La consultation d’anesthésie a 3 buts :

  • Évaluer le risque opératoire.
  • Prescrire les examens préopératoires éventuellement nécessaires.
  • Prévoir la préparation du patient et sa prémédication.

Le médecin anesthésiste vous questionnera sur votre état de santé, vos antécédents médico-chirurgicaux et sur les médicaments que vous avez l’habitude de prendre.

Il vous interdira de prendre des médicaments anti-inflammatoires ou à base d’aspirine quatre jours avant et après l’intervention car ces médicaments favorisent les saignements et peuvent compliquer les suites opératoires.

A la clinique Mozart, il est couramment pratiqué l’anesthésie sous diazanalgésie. Cette technique assure un sommeil léger permettant de quitter la clinique le soir même.

La diazanalgésie est peu utilisée en France, mais bien répandue Outre-Atlantique.

Elle consiste en l’injection intraveineuse de produits sédatifs (procurant une relaxation profonde équivalente au sommeil) et analgésiques (supprimant toute douleur). Cette relaxation profonde permettra de réaliser une anesthésie locale longue durée de façon totalement indolore.

Le caractère longue durée de l’anesthésie locale permettra un réveil progressif sans à-coup douloureux en une douzaine d’heure. La plupart du temps l’intervention de la lipoaspiration est pratiquée en mode ambulatoire avec un retour à votre domicile en fin d’après midi si l’intervention est réalisée dans la matinée.

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